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Revenu de citoyenneté : “n’oubliez pas les pauvres”. España. ODD16 FR

par | Oct 17, 2020 | Gente | 0 commentaires

 

Revenu de citoyenneté : “n’oubliez pas les pauvres” (Gal 2:10)

Antonio Javier Aranda

Directeur du Secrétariat de l’Action catholique

Diocèse d’Orihuela-Alicante


Une réalité tenace nous a montré une fois de plus que l’État providence présente encore des lacunes majeures dans la protection des plus vulnérables de la société :

 

– 3,4 millions de travailleurs touchés par un ERTE.

– 3,8 millions de chômeurs

– 1,4 million de travailleurs indépendants ont cessé leur activité (demandes d’aide à la cessation d’activité).

– 1,3 million d’emplois détruits.

– 1,1 million de familles dont tous les membres sont au chômage

– 1 million de chômeurs (1 004 595) ne perçoivent aucune prestation ou allocation.

– 1,4 million de chômeurs sont dans cette situation depuis plus d’un an

– 514 000 jeunes (40,8%) sont au chômage

 

Nombreuses sont les voix qui proposent de pallier les carences actuelles de l’État-providence par un revenu de citoyenneté. Le dimanche de Pâques dernier, le pape François, dans une lettre adressée aux mouvements et organisations sociales, a déclaré que « le moment est peut-être venu d’envisager un salaire de base universel », « il garantirait et atteindrait concrètement l’idéal, à la fois si humain et si chrétien, qu’aucun travailleur n’est sans droits ».

 

Les communautés autonomes disposent déjà d’une sorte de revenu établi sur leur territoire afin de lutter contre l’exclusion sociale.

 

En juin dernier, le revenu minimum vital (RVM) a été approuvé en Espagne dans le but de prévenir et de combattre la pauvreté et l’exclusion sociale en Espagne.

 

L’exposé des motifs de la loi régissant le MVI indique clairement que « Cette prestation a été créée dans le but principal de garantir, par la satisfaction de conditions matérielles minimales, la pleine participation de tous les citoyens à la vie sociale et économique, en rompant le lien entre l’absence structurelle de ressources et le manque d’accès aux opportunités dans les domaines du travail, de l’éducation ou de la vie sociale des individus. La disposition n’est donc pas une fin en soi, mais un outil pour faciliter la transition des individus de l’exclusion sociale imposée par l’absence de ressources à une situation où ils peuvent se développer pleinement dans la société ».

 

Au-delà de ce qui se passe dans l’État espagnol, la pauvreté et l’exclusion ont une dimension mondiale. C’est pourquoi, le 23 juillet dernier, l’ONU a proposé l’introduction immédiate d’un revenu de base ou d’un revenu minimum temporaire pour quelque 2 700 millions de personnes qui vivent en dessous ou très près du seuil de pauvreté – plus d’un tiers de la population mondiale – afin d’arrêter la progression du coronavirus et, j’ajouterais, de la pauvreté. La mise en place d’un revenu citoyen de base permettrait d’éradiquer la pauvreté dans 66 pays, au bénéfice de 185 millions de personnes, et au prix de seulement 1 % du PIB de ces économies (Brookings Institution).

Tant que les États ne sont pas capables d’assurer le plein emploi et qu’il est digne, des mesures doivent être mises en place pour éviter l’appauvrissement et l’exclusion de millions de personnes dans le monde. Notre foi en Jésus-Christ le Libérateur exige que nous « n’oubliions pas les pauvres » (Gal 2, 10)

 

Antonio Javier Aranda

Directeur du Secrétariat de l’Action catholique

Diocèse d’Orihuela-Alicante

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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