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Notre appel à être des pacificateurs: Aperçu biblique SDD16 FR

par | Oct 29, 2020 | Paz | 0 commentaires

 

Les clarétains. Notre appel à être des 

réconciliateurs et des pacificateurs I 

Première partie : Aperçu biblique

J.M. Joseph Jeyaseelan, CMF

Sri Lanka

 

La réconciliation est un ministère et une vocation qui fait partie de l’identité fondamentale de l’Église de Dieu. En fait, toute la mission de l’Église concerne le ministère de la réconciliation. L’Église existe pour la mission, et cette mission consiste à réconcilier tous les peuples et toutes les choses avec Dieu, et les uns avec les autres. Jésus nous a invités à être des artisans de paix, et non de simples gardiens de la paix.

 

Cet article est divisé en trois parties :

 

Première partie : Aperçu biblique 

Partie II : Ressources pour la réconciliation 

Partie III : La tâche qui attend les clarétains 

 

Partie I : Perspectives bibliques 

Le passage classique du Nouveau Testament qui nous aide à réfléchir sur la vocation de l’Église à s’engager dans le ministère de la réconciliation est 2 Corinthiens 5:18-20.

 

Tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui-même par le Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation, c’est-à-dire qu’en Christ, Dieu a réconcilié le monde avec lui-même, sans compter leurs offenses, et qu’il nous a confié le message de la réconciliation. Ainsi, nous sommes les ambassadeurs du Christ, puisque Dieu fait son appel à travers nous ; nous vous supplions au nom du Christ, soyez réconciliés avec Dieu.

 

Comme le souligne le père Robert Schreiter, « ce sont là des paroles fortes et audacieuses de la part de Paul, pour insister sur le fait que Dieu parle à travers lui, qu’il est un ambassadeur au nom du Christ. Depuis l’époque de Paul, les églises ont continué à prendre sur elles le manteau de la réconciliation, en appelant les parties belligérantes à la paix, en travaillant à la fin de l’aliénation, en abattant les murs de l’hostilité ». 

 

L’image paulinienne d’ambassadeur du Christ est un message profond pour le ministère de la réconciliation. Tout d’abord, un ambassadeur est le représentant d’un pays. On peut interpréter pour nos besoins que nous sommes des ambassadeurs (représentants) de Dieu dans ce monde. Tout comme les ambassadeurs ne réalisent pas leur propre programme, mais représentent les intérêts de leur pays en tant que représentant de celui-ci, être ambassadeur de la réconciliation signifie que nous sommes appelés à être des représentants du monde de Dieu (nouvelle création) et que nous ne sommes que des collaborateurs de la missio Dei. Cela signifie que Dieu est l’auteur de toute réconciliation. 

Comme l’affirment le père Emmanuel Katongole et Chris Rice, « les ministres chrétiens de la réconciliation s’engagent dans les réalités du monde tout en signalant la réalité d’une nouvelle création…. L’appel de Dieu à être les ambassadeurs de la réconciliation du Christ vise à déloger les autres seigneurs – pouvoir, nationalisme, loyauté raciale ou ethnique comme une fin en soi – et à donner naissance à des allégeances, des histoires, des espaces et des communautés plus profonds qui sont une « trame de démonstration » de la réalité de la nouvelle création de Dieu en Christ ».  

 

Ce qui est dit ici, c’est que l’Église ne devrait pas poursuivre ce ministère de réconciliation de la manière dont le monde le comprend et le présente : que la réconciliation est une question de stratégies, de politiques et de plans, et la réduire à une formule simpliste (A mène à B, et A et B ensemble produisent C). En fait, la réconciliation est rarement un processus linéaire dont les résultats sont prévisibles. C’est pourquoi, comme nous le rappellent Katongole et Rice, l’Église a été appelée à « être un peuple qui partage une histoire et un parcours » (….). La tâche première de l’Église en matière de réconciliation n’est pas de servir de médiateur mais de pointer au-delà du conflit ».  Comme ils le soulignent, « l’Écriture nous donne une telle histoire – qu’il existe des alternatives et que cette tâche de réconciliation consiste à imaginer de nouvelles façons de tirer parti de l’histoire des promesses non encore tenues ».  

S’inspirant de plusieurs textes pauliniens, le père Katongole, dans une autre de ses œuvres avec Wilson-Hartgrove, dit ceci :

 

La mission de l’Église est enracinée dans la mission de Dieu. Le deuxième chapitre de Corinthiens 5, 17-20 précise que l’œuvre de Dieu en Jésus consiste à réconcilier toutes choses avec lui-même. La vérité la plus profonde dans l’univers est que Dieu a déjà accompli cela. Ephésiens dit que le mur de séparation de l’hostilité entre les peuples a déjà été détruit (2:14). Les Galates disent qu’il n’y a plus ni homme ni femme, ni Grec ni Juif, ni esclave ni libre (3:28). Ce n’est pas quelque chose que nous espérons que Dieu fasse dans l’avenir. La vérité, c’est que Dieu l’a déjà fait. 

 

Si la réconciliation est l’œuvre de Dieu et si Dieu l’a déjà fait, et si Dieu veut que l’Église poursuive cette même mission, alors Dieu a doté l’Église d’immenses ressources pour le voyage et le ministère de la réconciliation. Quelles sont ces ressources ? (à suivre)

 J.M. Joseph Jeyaseelan, CMF

Sri Lanka

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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