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Depuis le sol: COVID19 Prêtre de la paroisse. Espagne FR

par | Juin 6, 2020 | Europa, Gente | 0 commentaires


L’escalade en Espagne
(COVID-19. Sortie d’isolement)
Julio César Rioja cmf
Curé de la paroisse de Saint-François. Elda. Espagne
Journaliste

La pandémie fait oublier beaucoup de choses et en approfondit d’autres. Les ODS (Objectifs de développement durable), ces derniers mois, ont cessé d’être dans les revers et les anagrammes de certains des partis politiques ou gouvernements qui semblaient les promouvoir, mais maintenant tout cela est occupé par le CORVI-19. Il n’est que juste de reconnaître certaines choses et de s’interroger sur d’autres.
Il est juste de reconnaître certaines choses et de s’interroger sur d’autres. Il est important de reconnaître, au moins dans notre pays, que cette fois-ci, contrairement à la crise précédente, le gouvernement s’est intéressé aux personnes et non au sauvetage des banques, en particulier dans le domaine du travail décent (Obj 8). Il y a les applaudissements de tous les après-midi (Obj 3). Les aides sociales contre la pauvreté sont nombreuses et elles arrivent, les ONG d’envergure nationale font un grand travail depuis Cáritas, les Associations de Quartier, la Croix Rouge et les Services Sociaux de chaque population (Obj 1). Dans ce pays, l’éducation (Obj 4) a toujours été d’un côté ou de l’autre, idéologique, et je crains qu’ils n’aient aucune solution.
L’égalité des sexes (Obj 5) est devenue invisible, unie dans l’enfermement des agresseurs et des victimes, nous verrons ce qui se passera quand cela arrivera, beaucoup ont utilisé les manifestations de 8M non seulement pour dire que c’était irresponsable, mais pour montrer leur position face à tout ce qu’ils considèrent comme du féminisme. L’eau (Obj 6) ne sert pas seulement à nous laver les mains, certains nous rappellent qu’elle ne peut pas être contaminée par des masques et des gants (là encore, nous sommes revenus au plastique).
La consommation responsable (Obj 12), vue par les quartiers et pas seulement géographique, peut-être sommes-nous plus favorables à une diminution durable, face à l’ombre de la croissance durable qui est apparue et nous a révélé la contradiction qu’elle porte en elle, et surtout quand on nie les menaces du changement climatique, la destruction de la nature ou les conséquences de cette économie néolibérale qui tue.
Ces mois nous ont laissé une atmosphère plus propre, des villes vides de voitures et certains pointent vers la recherche d’énergies renouvelables, une vie plus écologique, mais nous verrons ce que cela signifie (Obj 7-11). Le plus regrettable est la question de la construction d’alliances et d’institutions solides (Obj 16-17), les politiciens ne sont pas capables de créer l’unité même dans cette situation, ils ne sont pas à la hauteur des citoyens.
Nous pouvons également nous poser des questions à un niveau plus global : les ONG de développement s’efforcent de nous rappeler ce qui se passe ailleurs sur la planète, mais leur visibilité est faible. Je crains qu’une fois de plus nous soyons les premiers à le faire. Nous ne savons pas ce qu’il adviendra de l’aide au développement dans les budgets, même au niveau local.
En bref, nous pourrions dire que la « nouvelle normalité », comme ils l’appellent, ne sera pas si nouvelle ou normale, semble-t-il. Elle devrait prendre forme dès le départ : penser globalement et agir localement. Pour cela, il faudrait prendre en compte certaines choses.
1) Nous sommes dans un moment d’évaluation des nationalismes, de ce qui est à nous, de chacun pour soi, d’abord de ce qui est à nous et cela semble l’aggraver ; les immigrés l’ont mal.
2.- Les alliances pour la réalisation de l’ODS : l’ONU, l’OMS…, n’ont pas de véritable autorité mondiale pour les problèmes mondiaux. 
Nous ne pouvons pas baser l’essentiel de notre économie sur le tourisme, il faudrait investir dans les énergies renouvelables qui peuvent créer de nombreux emplois.
Il est nécessaire d’augmenter les impôts de ceux qui ont plus si nous voulons maintenir l’État-providence. Il est bon de rappeler ici la DSI (Doctrine sociale de l’Eglise) sur le bien commun.
Le revenu vital minimum (RVM) était nécessaire en Espagne en raison de l’appauvrissement et du fait qu’il s’agit d’un des pays où le fossé social entre les riches et les pauvres est le plus grand.
Nous devons repenser un autre modèle de consommation, ces jours-ci nous avons vérifié que nous avons beaucoup de choses et de besoins superflus.
7.- Nous devons prendre soin du public, en particulier de la santé et de l’attention que nous portons aux personnes âgées.
8 – Nous laissons dans cette désescalade, la grande majorité, sans comprendre les drapeaux, sans comprendre leur rapport au « patriotisme », la récupération dans certains cas d’un symbolisme dépassé et inconstitutionnel, nuisible au nom de la liberté. Mais comment harmoniser les soins à la vie et le respect de la liberté ?
Nous le sommes donc : le panorama n’est pas très encourageant, beaucoup pensent que cette pandémie, à ces niveaux, ne changera pas beaucoup les choses. De l’Évangile, nous avons une proposition différente de style de vie, bien que cela ne soit pas très réussi parmi nous non plus. Nous continuerons à insister, il n’y a pas d’autre solution.
Julio Cesar Rioja cmf
Curé de la paroisse de Saint-François. Elda. Espagne
Journaliste
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)


COVID19 Diffusion

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