Mar de Haro
Pastoral Obrera, paroisse St. François de Sales
Elda. Alicante. Espagne
L’impact du COVI 19 sur les villes : Les Nations unies nous rappellent que les effets seront les plus dévastateurs dans les zones urbaines pauvres et densément peuplées, dans les bidonvilles où le surpeuplement rend difficile le respect des mesures recommandées, etc…….
Il n’est pas nécessaire d’être un grand expert pour se rendre compte des conditions et de l’urbanisme que nous avons fait de nos villes. Avec l’exode massif des populations de la campagne vers la ville dans les années 1960, nous avons construit des quartiers en périphérie remplis d’énormes immeubles. L’idée était de tirer le meilleur parti du terrain, en minimisant les services. Il s’agissait de mesures purement économiques, qui visaient à obtenir le plus grand bénéfice, au détriment de la qualité de vie des gens. Peu d’espaces verts et de maisons de 50, 60 et 70 mètres où vivent des familles nombreuses, des transports publics rares et surchargés. Certains quartiers sans centres de santé ou culturels, etc. Si l’on se réfère aux migrants, ce problème est encore plus grave
C’est le cas dans toute l’Europe. Une partie du pays a été vidée (abandon de la campagne) et une grande concentration dans les capitales provinciales
Nous nous rendons compte, à travers la pandémie et la situation dans laquelle nous vivons, que toutes les SAO (recommandations faites par l’ONU pour assurer le développement durable de la planète) sont transversales. Par exemple, le n° 11 traite des villes et le n° 3 de la santé. Par conséquent, notre vision de la réalité doit être à la fois globale et concrète. Notre discernement est orienté vers la recherche des causes pour lesquelles le virus n’affecte pas toutes les personnes de la même manière (les classes sociales) et l’ACTION que nous avons entre les mains pour prendre soin de nous-mêmes (la maison commune et l’humanité).
Dans ma ville, Elda, les conséquences de cette pandémie sur la vie des gens sont dévastatrices : perte d’emploi, perte de logement, économie très touchée (puisqu’un pourcentage très élevé est de l’économie souterraine, avec peu de culture des loisirs qui ne soit pas liée au consumérisme. Une réalité qui rend visibles de nouvelles formes de pauvreté, un monde du travail de plus en plus pauvre et des pauvres de plus en plus exclus et encore plus sanglants pour les plus vulnérables, les femmes, les personnes âgées, les migrants, etc…..
Le pape François l’a clairement fait savoir lors de la Rencontre mondiale des mouvements populaires. Il nous rappelle à nous, chrétiens, de travailler pour la dignité de la personne et le fait d’une manière très simple et radicale. Travailler les trois T : TRAVAIL, TERRE ET TOIT
Face à cette situation, il existe des initiatives politiques qui vont dans la bonne direction. Je voudrais souligner un fait. Par exemple, dans la Communauté de Valence, la Generalitat promeut diverses initiatives et forums pour stimuler les SAO au niveau municipal et régional : « L’ALLIANCE DES VILLES POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE » approuvée lors de la session plénière du 15 janvier 2016. Ce n’est pas la majorité. Malgré l’initiative, il est vrai qu’il est encore très difficile de trouver des programmes locaux sur les SAO et encore plus de mettre en œuvre la SAO 11 car il y a un grand manque de connaissances et une faible participation.
Face à un système capitaliste qui tue et rejette les personnes les plus vulnérables, le pape François nous appelle à la mondialisation de l’espoir, qui naît du peuple et grandit parmi les pauvres. Elle doit remplacer cette exclusion de la mondialisation et de l’indifférence.
Mar de Haro
Pastoral Obrera, paroisse St. François de Sales
Elda. Alicante. Espagne
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