COVID-19 au Congo et quelques conséquences dans la vie sociale en République démocratique du Congo
Le COVID-19 en République démocratique du Congo a été identifié pour la première fois le 10 mars 2020, par un Français de retour au pays. Le chef de l’État, Félix Antoine Tshishekedi, a déclaré, au bout d’une semaine, la fermeture de tout le pays à toute activité. D’où l’état d’urgence sanitaire. La République démocratique du Congo est le onzième pays africain ayant le plus grand nombre de cas de Covid-19, principalement dans la capitale et dans cinq autres provinces, avec 3 494 cas confirmés, 492 cas guéris et 74 décès.
La pandémie a touché notre nation, mais le gouvernement est incapable de prendre en charge tous les malades car il n’y a pas d’infrastructures suffisantes pour tous et l’accès aux soins médicaux est difficile. Il n’y a pas de logistique en termes de sécurité sanitaire.
Pauvreté et faim
Comme dans toute l’Afrique, la République démocratique du Congo n’a pas été épargnée par cette pandémie, elle a rendu les gens très pauvres. L’économie va mal, les salaires ne sont pas bons, le prix des denrées alimentaires a augmenté, le taux de criminalité a augmenté, les vols, les viols et les meurtres sont partout, les gens vivent « par la grâce de Dieu », et cette situation les conduit à la mendicité, mais aussi au harcèlement et au vol.
COVID-19 a ses avantages, et ses inconvénients, c’est pourquoi je pense que l’Agenda 2030, avec ses objectifs de développement durable en Afrique en général, et en République démocratique du Congo en particulier, est un outil essentiel pour renforcer la prospérité de l’Afrique. Il est possible que l’Afrique puisse grandir dans l’unité, la bonne gouvernance démocratique dans la paix et la justice, les peuples ont le droit d’aspirer à un plus grand bien-être. La sécurité sociale en matière de santé peut éradiquer la faim et la pauvreté si nous nous concentrons sur ce point. COVID-19, avec ses conséquences, est venu s’ajouter à la préoccupation actuelle pour le développement durable des nations, et plus particulièrement en Afrique. Il y a beaucoup de travail à faire en suivant les orientations de l’Agenda 2030 pour les objectifs de développement durable.
Citoyen du monde
Quand on parle de Citoyen du Monde, on fait référence à tous les êtres humains et à tous les pays du monde. Il est plus facile pour nous de voir ce qui les rend différents les uns des autres. Les hommes sont en effet différents par la couleur de leur peau et par la façon dont ils prient et parlent. Il est également vrai que certains hommes sont riches, et d’autres pauvres. En différents endroits, le mode de vie et la façon de vivre sont différents.
Cependant, l’histoire nous apprend qu’il est plus important de réaliser à quel point les gens se ressemblent. Tout le monde a les mêmes espoirs, les mêmes rêves et les mêmes désirs, que l’on vienne d’Amérique du Nord, d’Amérique latine, d’Asie, d’Afrique ou d’Europe. Nous voulons tous les mêmes choses, vivre en paix. Nous vivons à l’époque de la recherche de la solidarité. Les gens veulent se sentir en sécurité dans les endroits où ils vivent et ils ne veulent pas être pauvres, affamés ou malades.
Chaque citoyen veut construire une vie meilleure pour lui et pour ses enfants. Posséder une ferme, travailler dans un magasin et avoir un meilleur emploi à l’usine. Ils veulent aussi la liberté de parole et d’écriture pour exprimer leurs idées. Ils veulent avoir le droit d’apprendre dans les écoles et les collèges. Ils veulent avant tout être autonomes et ne pas être dirigés par un autre pays. Ils veulent décider par le biais d’élections libres.
La CITOYENNETE mondiale, c’est aussi des hommes et des femmes qui se battent et meurent pour leur liberté. Aujourd’hui, des millions de personnes en Afrique sont devenues des nations autonomes.
Ainsi, un citoyen du monde devrait apprendre à réaliser les rêves que nous devons partager sans perdre son autonomie. Un citoyen du monde a pour mission de construire un Nouveau Monde. Que les gens vivent comme des hommes libres, libérés de la misère dans un pays libre ; c’est le rêve de millions de personnes dans le monde entier. La route est longue et difficile à parcourir, mais nous pouvons y arriver.
Tous les clarétains, les prêtres, les frères et les laïcs sont concernés. Cependant, chacun veut la liberté et la paix. C’est un rêve pour nous de construire un Nouveau Monde, en augmentant le sens de la solidarité et de la fraternité universelle. C’est un chemin long et difficile, mais ensemble nous pouvons le faire. Nos différentes provinces, délégations et missions ont pour but de travailler de cette manière.
Frère Robert Ndjoli Cmf
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