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2020: une année que Dieu voudrait oublier ODD17 FR

par | Déc 29, 2020 | Partners | 0 commentaires

 

2020: une année que Dieu voudrait oublier

Miguel Ángel Velasco cmf

Membre de l’équipe clarétaine à l’ONU

 

Nous sommes sur le point de terminer une année qui sera écrite avec des références particulières dans l’histoire du monde. La chronique de cette année, dans laquelle l’humanité entière a été infectée, sera écrite en lettres rouges de douleur dans tous les pays du monde. COVID-19 a touché les personnes âgées, les retraités, les adultes, les jeunes et les enfants dans tous les pays du monde. La pandémie de coronavirus a rejoint les épidémies endémiques dans les zones de climat équatorial, les pluies de mousson et les typhons ou ouragans en Amérique centrale. Ce n’est pas une bonne année et, comme je le suggère dans le titre, Dieu a beaucoup souffert avec tous les morts et les victimes. Il a souffert et a été blessé autant que la mort des enfants et des adolescents « mineurs » du charbon de la frontière entre le Bangladesh et l’Inde. L’interpréter autrement est une insulte à celui que nous, les chrétiens, appelons Dieu et Père.

 

À la fin de cette année 2020, nous pouvons nous poser une question : que faisait Dieu pendant cette année fatidique ? La réponse, comme si souvent, est donnée il y a longtemps : « Je t’ai fait » ; d’ailleurs, Dieu pourrait nous dire : « Je me suis fait homme pour t’apprendre à porter en avant, à améliorer, ma création ». Non, Dieu n’a pas été absent de nos vies en cette année 2020, il a donné force, inspiration et générosité à l’être humain. La liste de la générosité et de la créativité est infinie : chercheurs, infirmières, médecins, livreurs, caissiers de supermarché, travailleurs sociaux, bénévoles de Caritas, croyants, agnostiques, non-croyants… En chacun de nous, nous avons pu trouver, si je puis dire en tant que croyant, la marque d’un Dieu qui nous aime et qui voudrait que les choses soient meilleures pour ses enfants.

Les Nations unies ont continué à promouvoir la solidarité internationale, malgré le fait que leurs bureaux dans le monde entier soient pratiquement fermés ; les peuples des Nations unies ont continué à servir dans de nombreux endroits. L’Union européenne a lutté sans relâche contre l’enfermement de certains pays dans l’Union et a proposé des solutions communes. De nombreux gouvernements ont mené de vastes consultations sur la manière de faire face à la pandémie. L’effort des chercheurs pour obtenir le vaccin a été énorme, tout comme la collaboration internationale pour y parvenir. On peut toujours se demander pourquoi les sociétés pharmaceutiques qui ont découvert les vaccins ont tant augmenté leur valeur boursière : est-ce parce que les investisseurs veulent contribuer à la recherche ou parce qu’ils recherchent un rendement économique comme jamais auparavant ? Il ne fait aucun doute que « le blé continue de pousser en même temps que les mauvaises herbes » ; mais la crise COVID-19 nous montre la voie pour faire grandir l’humanité et nous révèle « qui est qui » dans le monde.

 

Une des conséquences de cette crise a été l’enfermement de chaque pays, ou groupe de pays, dans ses propres problèmes, pour essayer de les résoudre par eux-mêmes. D’ici, de l’Europe où j’écris, nous sommes très préoccupés par les vaccins en Espagne et en Europe, mais moins par ceux des autres parties du monde. C’est la même chose qui s’est produite tout au long de la pandémie : nous avons davantage pensé à notre propre survie qu’à celle des autres. Je trouve cette attitude de défense de sa propre vie face à un danger aussi agressif que COVID-19 compréhensible, mais le temps vient où le brouillard et l’obscurité vont disparaître. Il est temps de penser au monde entier ; il est temps de se rappeler que nous avons eu une « catastrophe mondiale » qui nous a renvoyés, dans de nombreux endroits du monde, à des situations de précarité vécues il y a vingt ans. C’est l’heure de la vérité ; maintenant « les pays qui ont le vaccin », nous devons mettre le cœur, l’esprit et les mains des CITOYENS MONDIAUX, pour penser à des solutions pour toute l’humanité. Comme cela est répété dans de nombreux forums, COVID-19 nous avertit qu’il existe des défis, présents et futurs, qui doivent être résolus avec la collaboration et l’engagement de tous les pays. Il est essentiel de réfléchir à des mécanismes de gouvernance mondiale qui, tout en conservant les particularités des cultures et des pays, servent à faire en sorte que l’humanité fonctionne de manière coordonnée. Une fois de plus, les droits de l’homme et l’Agenda 2030 semblent être une voie correcte pour tous.

Les chrétiens continueront à célébrer Noël chaque année. C’est le message de Dieu sur ce qu’il veut et ce qu’il apprécie chez nous ; mais Noël est surtout le message sur les DONS ET CAPACITÉS AVEC LESQUELS DIEU A CREE L’HUMANITE. Que Noël nous fasse construire un avenir pour l’humanité, comme Dieu le souhaite. Son Esprit donnera toujours force et encouragement à tous, croyants et non-croyants, qui veulent participer à sa construction.

 

Miguel Ángel Velasco cmf

Membre de l’équipe clarétaine à l’ONU

 

 

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